Une nouvelle vie pour l’ancienne école Jeanne d’Arc
Une nouvelle vie pour l’ancienne école Jeanne d’Arc
L’ancien établissement scolaire accueille désormais 57 nouveaux appartements, répartis sur trois tranches du bâtiment. À la fin du mois d’août, 11 logements seront livrés à leurs propriétaires. Le projet en trois questions.
Pourquoi l’école Jeanne d’Arc ?
L’établissement, laissé à l’abandon depuis des années, a été racheté en 2013 par Buildinvest, groupe spécialisé dans l’immobilier de rénovation de prestige. L’entreprise a prévu l’installation de 57 appartements, répartis entre les trois bâtiments qui composaient Jeanne d’Arc : celui rue de Bre tagne, celui rue des Bouchers et l’ancien cloître. La première tranche, composée de 11 appartements (rue des bouchers) sera livrée fin août à leurs pro priétaires. La tranche 2 et ses 22 appartements (le cloître) sera prête d’ici un an, et les 24 apparte ments de la tranche 3 (rue de Bretagne), d’ici 2023.
Pourquoi une rénovation de prestige ?
« Cet établissement est un monument historique, explique Loïc Guinchard, directeur commercial du groupe Buildinvest, les conditions de rénovation sont soumises à l’autorité des architectes des bâtiments de France ». La toi ture, la façade, les fenêtres, les balcons, rien n’a été fait au hasard, dans le respect « d’un cahier des charges comprenant des critères stricts, sur les matériaux utilisés, les couleurs ».
À quel prix ?
Les tranches 1 et 2 affichent complet. Les inves tisseurs ont pris d’assaut les logements, mis en vente en 2018-2019. Du studio de 30 m2 aux les héberge appartements familiaux de 100 m2, « ments ont été vendus entre 3 500 et 4 000 € du m2 ». Les propriétaires ont pu bénéficier d’avan tages fiscaux, grâce à la loi Malraux, qui « permet aux investisseurs de financer une partie des travaux, 30 %, en réductions d’impôts ». Une déduction accordée uniquement si les propriétaires louent leur bien pendant 9 ans.
Ce grand projet de rénovation répond aux enjeux des « Petites villes de demain » et permet de revitaliser e centre-ville de Bayeux, cette ville du quart d’heure où l’on peut tout faire pied ou à vélo ».